"Traoré, la flamme du Faso"

Dans l’ombre des collines, un nom s’embrase, Traoré, le capitaine, l’homme qui ose et qui s’enflamme. Non pour un palais, ni pour un trône doré, Mais pour un peuple debout, un destin libéré.

Il n’a pas parlé pour séduire les puissants, Il a crié justice pour les humbles, les absents. Pas de masque, pas de discours en velours, Seulement la vérité nue, qui résonne comme un tambour.

Le 30 septembre, l’histoire a pris feu, Le Faso s’est levé, le Faso a dit : "Nous voulons être nous." À la dépendance, aux chaînes invisibles, Traoré a répondu : "Je suis le gardien des possibles."

Pas un tyran, pas un roi sans visage, Mais un fils du peuple, un frère en partage. Il marche avec la poussière, la sueur et la foi, Avec les paysans, les soldats, les enfants sans voix.

Il parle de patrie, de dignité, de paix, Pas de promesses creuses, pas d’écrans de fumée. Il tend la main au Niger, au Mali, à l’AES, Pour que l’Afrique s’unisse, pour qu’elle brise ses chaînes.

Alors pour ceux qui espèrent, Pour les terres du Faso, pour les cœurs en colère. Traoré, ce n’est pas juste un nom dans les journaux, C’est l’écho d’un peuple qui veut briser le joug colonial.

Pour que l’Afrique s’élève, pour qu’elle cesse d’être en laisse. Alors pour lui, pour ceux qui espèrent, Pour les terres du Sahel, pour les âmes en prière. Traoré, c’est la flamme qui refuse de s’éteindre, Le cri d’un peuple qui veut renaître et s’étreindre.