L’éveil du continent
Debout l’Afrique, le vent s’est levé,
Un fils du Sahel a refusé de plier.
Assimi Goïta, nom gravé dans la poussière,
Comme un griot moderne, porteur de lumière.
Pas un pion, pas un masque, pas une marionnette,
Il a brisé les chaînes, refusé les recettes.
Quand les vautours tournaient au-dessus du ciel malien,
Il a dit : "Non. Ici, c’est le peuple qui tient."
De Bamako à Ouaga, les tambours résonnent,
Les voix s’élèvent, les cœurs frissonnent.
Il n’a pas parlé pour plaire aux puissants,
Il a agi pour les siens, pour les enfants.
Panafricain dans l’âme, enraciné dans l’histoire,
Il marche avec Sankara, il rêve avec Lumumba,
Il écoute les murmures de Nkrumah,
Et répond aux silences de Mandela.
Assimi, c’est l’écho d’un continent qui s’éveille,
C’est le refus de courber l’échine sous la veille.
C’est le cri des peuples qu’on croyait endormis,
Mais qui dansent maintenant, fiers et unis.
Il ne promet pas l’Eden, ni des miracles en or,
Mais il rend au Mali sa dignité, son décor.
Et dans chaque regard d’enfant, chaque main qui se tend,
Il y a l’espoir que l’Afrique reprenne son temps.